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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 10:03

Dès l'’origine, l’'Église a condamné les écrits susceptibles de mettre en péril la foi ou la vertu : sa vigilance maternelle ne s'’est jamais démentie. C’'est ainsi qu’'on voit que les convertis d’'Ephèse, sous le ministère de l'’Apôtre saint Paul, brûler publiquement leurs livres mauvais (Act. XIX, 19).

L'’invention de l’'imprimerie rendit nécessaire une vigilance accrue : l’'autorisation préalable d'’impression, et l'’obligation de se défaire des mauvais livre commença dès le tout début du XVIe siècle (1501, Alexandre VI) et devint universelle au cinquième concile de Latran (1515, Léon X).

La diffusion du protestantisme nécessita qu’'on dressât des catalogues de livres prohibés et c’'est ainsi que naquit l'’Index proprement dit. Commencé à Venise (1543), cet usage gagna les grandes villes de la chrétienté. À Rome, Paul IV ordonna au Saint-Office, organisé en congrégation dès 1542, de dresser un Index général, qui parut en 1557. Ce catalogue, étoffé au cours des âges, dura jusqu'’en 1900 où le Pape Léon XIII lui substitua un nouveau catalogue dont la dernière édition remonte à 1948. La dernière mise à l'’index remonte à 1961.

La congrégation de l'’Index fut instituée en 1571 (saint Pie V) pour décharger le Saint-Office. En 1917, Benoît XV la supprima et transféra sa compétence au Saint-Office.

Outre un catalogue, l'’Église a promulgué des prohibitions générales, interdisant la lecture de catégories entières de livres. Les dix règles fondamentales de l'’Index ont été introduites par Pie IV en tête du catalogue de 1564 ; Léon XIII les a mises à jour en 1897 et elles ont été insérées dans le code de Droit canonique en 1917.

On trouvera la législation de l'’Église en tête d’'un
Extrait de l'’Index des livres prohibés, établi pour rendre accessible la nomenclature des livres de langue française ou des livres les plus connus.

Qui veut le catalogue complet présenté sous forme de tableau peut consulter l'’
édition de 1948, qui cependant ne contient pas les condamnations postérieures, à la différence de l’'extrait mentionné ci-dessus.
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