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25 décembre 2005 7 25 /12 /décembre /2005 21:21
Le mystère de Noël, la contemplation de Jésus dans la crèche, la douce joie et la paix aimante qui habitent le cœur de ceux qui s’approchent de Jésus-Christ : tout cela doit nous faire désirer savoir comment s’est réalisée l’Incarnation du Fils de Dieu, et savoir qui est réellement cet enfant si fragile et si grand qui s’offre à notre adoration, à notre amour et à notre imitation.

C’est ainsi que la Révélation divine nous apprend que Jésus-Christ…
est une seule personne, une personne divine, la seconde personne de la sainte Trinité ;
 possède deux natures :
• la nature divine, éternellement, consubstantiellement avec le Père et le Saint-Esprit ;
• la nature humaine, assumée par la personne divine et unie à la nature divine, dans l’acte même de sa création.

Cette nature humaine a été créée par Dieu lorsqu’il a uni un corps virginalement formé du sang très pur de la très sainte Vierge Marie, et une âme spécialement produite pour donner vie à ce corps.

La nature humaine de Jésus-Christ est exactement semblable à la nôtre (corps et âme, intelligence et volonté, sensibilité etc.) ; mais comme cette nature ne s’achève pas en elle-même, comme elle ne forme pas un être autonome, Jésus-Christ n’est pas une personne humaine. La nature est achevée dans la personne divine ; elle est donc la nature humaine d'’une personne divine.

Cette nature humaine est immaculée, sans la moindre ombre de trace de péché ; elle est cependant dans l’état consécutif au péché originel, sujette aux conséquences communes du péché originel que sont la mort et la souffrance.

Étant unies dans la personne divine (union
hypostatique), les deux natures de Notre-Seigneur Jésus-Christ, tout en demeurant strictement intègres et distinctes et infiniment distantes, sont indissociables.
Quand Notre-Seigneur Jésus-Christ mourra sur la croix, sa mort sera réelle : son corps et son âme se sépareront totalement ; mais chacun d’eux, à part de l’autre, demeurera uni à la nature divine.

La sainte Vierge Marie est mère d’un Fils qui est
un seul être et qui est Dieu : elle est Mère de Dieu.
La maternité s’achève à la personne, et la personne de Notre-Seigneur est divine. Jésus-Christ ne tient pas sa nature divine de la sainte Vierge Marie, mais Notre-Dame est mère de cet être qui est Dieu (tout comme nous ne tenons pas notre âme de nos parents, puisque l’âme est directement créée par Dieu, et pourtant ils sont père et mère de nous tout entiers).

La foi est exprimée depuis les origines de l'’Église d’une façon très simple et parfaitement exacte, que nous devons, à l’exemple de la sainte Vierge Marie,
conserver et méditer dans notre cœur : Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme ; la sainte Vierge Marie est vraiment Mère de Dieu.
Qu’ils soient bénis à jamais.
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commentaires

C
Mr pascal boutefoy ci-dessus, exprime exactement l'hérésie de Nestorius !...une personne humaine et une personne divine , le conséquence est que la Très Sainte Vierge Marie ne peut pas etre appelée : mère de Dieu,mais seulement : mère du Christ puisque dans l'hypothèse elle a donné naissance à un homme doué de la personnalité humaine,auquel le Verbe c'est uni plus tard accidentellement .. Une réponse aurait du etre faite a Mr pascal boutefoy .
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C
Il me semble avoir entendu un sophisme dans une "Encyclique" d'un certain J-P II pérorent que par l'incarnation Dieu c'est uni a tout homme ect..!?<br /> <br /> SERMONS DU R.P CLAUDE DE LA COLOMBIÉRE,De la Compagnie de Jésus. ( Béatifié le 16 Juin 1929,Par S.S.Pie XI ) <br /> Prêché Devant S.A.R. Madame la Duchesse d’Yorck.THIBAUD-LANDRIOT, Imprimeur-Librairie.1834.t.II.Pour le jour de la Fête-Dieu.Amour de Jésus-Christ pour nous.p.212,a écrit:<br /> <br /> Il est vrai que par l’incarnation Dieu s’est uni parfaitement à notre nature;néanmoins cette union hypostatique n’a pas été la fin de son incarnation,comme l’union sacramentelle a été la fin de l’Eucharistie.Dieu s’est revêtu de notre chair,non pas précisément pour s’unir à nous,mais afin d’avoir un corps susceptible des douleurs qu’il voulait souffrir pour nous;il s’est fait homme pour sauver les hommes;ç’a été zèle,bienveillance,compassion,une espèce d’amour,si vous le voulez;mais certainement,ce n’a été ni tendresse,ni complaisance,ni enfin cet amour qui lui a mérité le nom d’amant,que lui donnent les saint livres.Il est facile de reconnaitre la différence qu’il y a entre ces deux passions,par la diversité de leurs objets.Le fils de Dieu ne s’est incarné que pour les pécheurs: Non sum missus nisi ad oves, quae perierunt.Or,les pécheurs ne peuvent être l’objet de sa complaisance,mais seulement de sa compassion;au lieu qu’il n’a institué ce sacrement que pour les justes: Verè panis filiorum,non mittendus canibus;et les justes ne peuvent être que l’objet de sa tendresse.Voilà pourquoi Jésus-Christ,visible dans sa chair,se plaisait avec les pécheurs,au lieu qu’il en a horreur sous les espèces sacramentelles.L’incarnation a été la délivrance des pêcheurs,l’Eucharistie est leur jugement et leur mort:Qui manducat et bibit indignè,judicium sibi manducat et bibit.
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P
je ne comprends pas comment Jésus peut être vrai homme s'il n'est pas une personne humaine ; Je pense au contraire qu'il est à la fois personne en tant qu'homme et personne divine ; c'est ainsi que l'on peut dire qu'il est à la fois vrai Dieu et vrai homme.
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