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10 juillet 2006 1 10 /07 /juillet /2006 12:09
Dans les temps de trouble, de crise, de brouillard, la nécessité de s’attacher aux principes les plus certains et les plus traditionnels de la doctrine de l’Église est encore plus grande qu’en temps de paix — sous peine de tomber dans une sorte d’utilitarisme doctrinal, par lequel on choisit, on infléchit, on adapte voire on invente des doctrines en fonction de conclusions préconçues.

Une de ces vérités à laquelle il faut s’attacher est l’
infaillibilité de l’Église dans ses lois disciplinaires.

Ils ne sont pas rares ceux qui voient en cette affirmation une invention récente, inouïe, qu’ils soupçonnent d’être controuvée et destinée à les obliger :
– soit à adopter toute la législation issue de Vatican II (ou tout au moins postérieure au concile),
– soit à nier l’autorité pontificale des derniers occupants du Siège apostolique.

Comme ils ne veulent ni l’une ni l’autre conclusion, ils récusent et rejettent ce qui est pourtant une doctrine certaine, commune et définie de l’Église catholique : l’infaillibilité
pratique de l’'Église dans ses lois, particulièrement dans son Code de droit canonique qui réunit l’ensemble de ses lois universelles.

Pour les convaincre de leur erreur, voici une étude qui fut publiée
in tempore non suspecto (24 juillet 1919), elle n’est pas soupçonnable d’avoir été fabriquée pour les besoins d’une cause en mal d’'arguments.

Elle provient de l’
Ami du Clergé, vaillante revue qui, pendant 80 ans (jusqu’à la veille de Vatican II où le fléchissement fut corrosif), a fourni au clergé francophone de quoi entretenir et approfondir sa science, lever ses doutes, entretenir son amour de l’Église : par des réponses à des consultations sur toutes sortes de sujets (principalement moraux, canoniques et liturgiques), des analyses de livres, la publication d’actes du Saint-Siège, des comptes-rendus propres à intéresser tous ceux qui ont le souci de la doctrine et de sa juste application. Ce n’était pas une revue de théologie, spécialisée dans des études ou des débats, c’était une revue pratique, de bon esprit et de bonne doctrine. On y trouvait des chroniques et des réponses fort bien faites, et toujours instructives.

Voici donc cet
article de l’Ami du Clergé qui est un exposé solide, classique, pondéré, de la doctrine catholique.
Il concerne le Code promulgué en 1917 par Benoît XV, mais en toute logique il devrait identiquement s’appliquer au code de 1983. Mais le peut-il, quand on constate (par exemple) que ce code permet les sacrilèges (canon 844) ou organise la confusion des fins du mariage (canon 1055) ?

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