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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 09:35
Les vrais chrétiens, disciples de Jésus-Christ, ne sont pas du monde : ils appartiennent au royaume céleste et ne sont ici-bas que dans une terre d’'exil, une vallée de larmes, un séjour provisoire empli de la tristesse du péché et de la joie de l’'espérance : un séjour qu'il faut mettre à profit pour vivre de la foi et croître dans la charité, puisque l’'éternité entière en dépend.

Mais les chrétiens sont
dans le monde ; ils doivent vivre avec les soucis d’'ici-bas, et parmi les ennemis de Jésus-Christ (que malheureusement nous sommes tous plus ou moins, à nos heures).

Quant aux soucis du monde, Notre-Seigneur nous a donné le commandement qui résout tout : « Cherchez d’'abord le Royaume de Dieu et sa Justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît » — sans oublier que ce surcroît est précisément ce que nous devons conquérir à la sueur de notre front.

Mais comment vivre au milieu des ennemis de Jésus-Christ ? Les chrétiens sont le plus souvent désemparés ou illusionnés. Ils songent bien à préserver leurs jeunes enfants (ah ! ils n'’y songent pas assez) mais ils sont présomptueux pour les jeunes gens et pour eux-mêmes.

Ils n’'y songent pas assez pour leurs jeunes enfants, dis-je, oubliant les ravages que font l’'hypertrophie de l'’imagination (télévision, jeux vidéo, indigestion de bandes dessinées) ou les meurtrissures de la sensibilité : les enfants qui manquent d’'affection, ou qu'’on laisse être traités comme des
mascottes, ou qu'’on élève sans énergie, ou dont on ne forme ni l'’intelligence ni le goût, en sont marqués pour la vie.

Et puis, à peine sont-ils sortis de l’'enfance qu’'on les plonge cruellement dans la tourmente. La fréquentation de l'’erreur, du vice, du matérialisme, des fausses doctrines, de l'’indifférence, devient quotidienne. Comment ne pas sombrer, comment ne pas se laisser corrompre ou gauchir ? Et cela ne concerne pas que les jeunes adultes, mais nous tous, sans exception. Quelle doit donc être la ligne de conduite du chrétien dans la fréquentation du monde ?

C'’est l'’objet du sermon qu’'on trouvera en lien ci-dessous : sermon de doctrine, de sagesse, d'’expérience. Une merveille. Les oreilles pies seront confortées et charmées. Quant aux autres…...

La société des justes et des pécheurs


Louis Bourdaloue est né à Bourges en 1632 où il est baptisé le 29 août, et il meurt à Paris le 13 mai 1704. Il entre au noviciat de la Compagnie de Jésus en 1648. Professeur à Amiens, à Orléans et à Rouen, il fait à Nancy sa troisième année de probation. Préfet au collège d'Eu, il y prononce ses grands vœœux le 2 février 1666. Après quelques années de ministère en province, à Amiens, à Lionnes et à Rouen, il arrive à Paris, en 1669, et débute comme prédicateur en l'église de la maison professe des jésuites, rue Saint-Antoine. Ses succès oratoires sont désormais ininterrompus. Il prêche devant la cour de Louis XIV cinq
carêmes et sept avents avec un succès toujours croissant, ce qui lui vaut le surnom de « roi des orateurs et orateur des rois ». Sa vie, comme on l’'a dit, peut se résumer en trois mots : « Il prêche, il confesse, il console. » Son ministère auprès des mourants est très apprécié. Même devenu illustre, le père Bourdaloue ne cesse de donner l'’exemple des vertus religieuses les plus régulières, et d’'être ainsi estimé pour la dignité de sa vie non moins que pour son caractère et son talent.

Si on le compare à Bossuet, tout est à l’'avantage de Bourdaloue : sa doctrine est plus sûre (jamais ombre de gallicanisme n’'y entra) ; sa logique plus rigoureuse ; sa psychologie est plus fine ; son zèle plus ardent ; sa langue plus sobre, et remarquable par sa pureté et son élégante précision.
Le jugement ci-dessus exprimé m'’est personnel, et probablement influencé par la répulsion que j’'éprouve pour le gallicanisme haineux de Bossuet.
Mais il est un fait qu'’on ne se lasse pas de Bourdaloue...
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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 11:28
Très douce Vierge Marie

La mise en ligne de quelques formules prières, placées sous cette si consolante invocation, pourra peut-être contribuer à ranimer en notre cœœur la confiance et l'’amour filial, et nous aider à sanctifier chaque jour et chaque occasion de notre pèlerinage sur cette terre d'’exil, où nous aspirons de toute notre âme à vous rejoindre dans la gloire céleste et à vous aimer dans l’'éternité.

– Consécration d’'un enfant après le Baptême.
– Consécration à son saint Ange gardien.
– Consécration d’un nouveau foyer le jour du mariage.
– Consécration d’'un foyer.
– Consécration
selon le vœœu de Louis XIII.
– Prière
pour le mois de Marie.
– Consécration à Notre-Dame de la Sainte-Espérance.
– Consécration
à l’'occasion de la Communion solennelle.
– Consécration
après les Exercices de Saint-Ignace.

Très douce Vierge Marie
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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 21:48
Régulièrement, reviennent sur le devant de la scène les noms de René Guénon ou de Jean Borella, on se met à parler de gnose et d'’ésotérisme… et les esprits s'’enflamment, qui pour mettre en garde, qui pour y trouver l'’ouverture de l’'esprit, qui pour envoyer tout le monde dos à dos.

Mais avant de s'’enflammer, il faudrait savoir de quoi l'’on parle, il faudrait se demander en quoi les catholiques sont concernés voire menacés par de tels courants de pensée. D'’ailleurs, sont-ce des courants de pensées, ou sont-ce
seulement des courants de pensée ?

Pour ma part, j’'ai trouvé beaucoup de lumière, et la réponse à de nombreuses questions, dans un article dont je voudrais vous faire profiter aujourd'’hui (avec l’'autorisation nécessaire). Il a plus de vingt-cinq ans et n’'a pas été mis à jour : la bibliographie et les renseignements biographiques sont donc dépassés ; mais cela n’'a pas d'’importance : les principes demeurent, les doctrines ne changent guère, les tentatives d’'entrisme se perpétuent.

Réellement, pendant la trentaine d’'années où je me suis intéressé (de loin) à la question, je n'’ai rien trouvé de plus clair, de plus accessible, de plus véridique (au sens où l’'auteur sait
vraiment de quoi il parle). Et la leçon que contient cet article est toujours d’'actualité.

Voici donc
Un ésotérisme que l’'on dit chrétien.

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3 mai 2006 3 03 /05 /mai /2006 17:58
Juan Donoso Cortés (1809-1853) est sans conteste l’'un des catholiques –– et même l’'un des hommes –– les plus éminents du dix-neuvième siècle, digne de prendre rang aux côtés des Dom Guéranger, des Louis Veuillot ou des García Moreno.

Cette place de choix, il l’'a acquise en peu de temps –– environ cinq ans –– à partir du moment où son intelligence si aiguë s’'est trouvée au diapason de la foi catholique, foi dont il retrouva la ferveur et la tutelle au chevet d'’un frère bien-aimé, retourné à Dieu dans d’'admirables sentiments.

À partir de ce moment-là, la voix de Donoso Cortés a retenti dans l’'Europe entière, pour la consolation et l’'instruction des catholiques.

Pour remettre en honneur et en mémoire la personne et l’œ'œuvre de Donoso Cortés, je vous propose deux biographies :

–– l’'une de
J. M. Villefranche, plus courte, plaisante à lire ;

–– l’'autre de
Louis Veuillot, un peu plus ardue parce qu’'elle s’attache davantage à suivre l’'homme dans sa progression vers la lumière, et qu'’elle en sonde l’œ'œuvre.

La bibliographie française à propos de Donoso Cortés, qu'il s'agissse de ses œuvres ou de sa personne, n'’est pas abondante.
Louis Veuillot a publié ses œœuvres catholiques en trois volumes (chez Auguste Vaton à Paris ; la deuxième édition est de 1862).
Les éditions
L’'Âge d’Homme de Lausanne ont publié en 1989 la splendide Lettre au Cardinal Fornari. Cette édition est précédée d'’une longue introduction d’'André Coyne (60 pages) bien documentée et bien construite. Elle ne peut toutefois s’'empêcher, in fine, de faire référence au sulfureux René Guénon (dont j'’aurai bientôt l’'occasion de reparler sérieusement) : chez un tel éditeur, c'’est la moindre des choses, et le diable a toujours de la peine à ne pas laisser dépasser ses sabots fourchus.

Il aurait peut-être été nécessaire de dire un mot du contexte historique de l’œ'œuvre de Donoso Cortés. L’'Espagne était alors tripartite, déchirée entre deux obédiences : d'’un côté les carlistes en guerre ; de l’'autre les
cristinos, eux-mêmes profondément divisés entre modérés d’'une part et radicaux d’'autre part –– ceux-ci étant émeutiers et persécuteurs.

Mais cette œœuvre dépasse infiniment les circonstances au milieu desquelles elle a été élaborée : et par son œœuvre tout autant que par sa vie, Donoso Cortés nous parle encore : il nous instruit et nous replace dans la perspective de la vérité politique –– celle qu'’éclaire la foi et qu'’enseigne l’Église.

Defunctus adhuc loquitur.
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28 avril 2006 5 28 /04 /avril /2006 10:19
Malgré les apparences, et l’'absence de publication nouvelle depuis quinze jours, je n'’oublie pas Quicumque : j’'y consacre la majeure partie de mon temps libre, et vous en aurez bientôt le fruit.
En effet, je prépare la publication d’'une biographie qui donnera un aperçu de l’œ'œuvre de Donoso Cortès –– géant de la pensée catholique au dix-neuvième siècle –– et j’'espère pouvoir la mettre en ligne au début du mois de mai.
Par ailleurs, je continue à transcrire le livre du Père Guérard des Lauriers sur le nouvel
ordo missæ, et souhaite vous en faire profiter morceau par morceau : la deuxième moitié du deuxième chapitre s'’étend sur 300 pages de manuscrit...… Alors, patience !

En attendant, voici deux courtes notices donnant des indications pratiques à propos de la
confession et de la communion : elles peuvent être utiles à quelques-uns.
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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 14:27
Les sermons de Bourdaloue prennent place parmi les chefs-d’œuvre et de la prédication catholique et de la littérature française.
La sûreté et l'’ampleur de la doctrine ; la liberté de parole qu'’aucun respect humain ne paralyse et qui pourtant conserve toujours une haute déférence pour ceux qui sont constitués en dignité ; l'’ardent zèle des âmes ; la minutieuse préparation de celui qui prie et s’'applique d'’abord à lui-même les exhortations qu’'il produit devant autrui : c'’est de cela que la prédication de Bourdaloue tire son caractère et son efficacité surnaturelle.
Le rythme de la langue, la précision du vocabulaire, l’'élégance de la phrase et la chaleur de la conviction : tout cela s’'harmonise et donne à la parole de Bourdaloue une fluidité qui fait son agrément.

Les sermons qu'’il a consacrés à la Passion de Jésus-Christ présentent d'’une manière éminente toutes ces qualités : l'’intelligence est conquise, le cœœur charmé, l’'âme élevée : on en est tour à tour bouleversé, conquis, affermi : bouleversé au milieu d’'une trompeuse quiétude, conquis par l’'amour de Dieu ; affermi dans le propos de mener une vie bonne et salutaire.
Voici donc un
second sermon sur la Passion qui tient toutes ses promesses, et surprendra profondément ceux qui ont coutume de considérer les choses avec quelque légèreté.

Notice sur Bourdaloue

Louis Bourdaloue est né à Bourges en 1632 où il est baptisé le 29 août, et il meurt à Paris le 13 mai 1704. Il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus en 1648. Professeur à Amiens, à Orléans et à Rouen, il fit à Nancy sa troisième année de probation. Préfet au collège d'Eu, il y prononça ses grands vœœux, le 2 février 1606. Après quelques années de ministère apostolique en province, à Amiens, à Lionnes et à Rouen, il arriva à Paris, en 1669, et débuta comme prédicateur en l'église de la maison professe des jésuites, rue Saint-Antoine. Ses succès oratoires furent désormais ininterrompus. Il prêcha devant la cour de Louis XIV cinq
carêmes et sept avents avec un succès toujours croissant, ce qui lui valut le surnom de « roi des orateurs et orateur des rois ». Sa vie, comme on l'’a dit, peut se résumer en trois mots : « Il prêcha, il confessa, il consola. » Son ministère auprès des mourants était très apprécié. Même devenu illustre, le père Bourdaloue ne cessa de donner l'’exemple des vertus religieuses les plus régulières, et d'’être ainsi estimé pour la dignité de sa vie non moins que pour son caractère et son talent.

On s'’accorde à admirer eu Bourdaloue l'’habileté de sa composition, la rigueur de sa logique, vivante et pressante, la finesse de sa psychologie, la netteté de sa doctrine jointe à la sûreté et à la force de sa direction morale, sa franchise tout apostolique. Ce sont ces qualités, qu'’il possède à un rare degré, qui firent son succès auprès de ses contemporains, succès plus éclatant que celui de Bossuet lui-même. Et ce sont ces mêmes qualités qui lui valent encore et lui vaudront toujours de nombreux lecteurs et admirateurs.

Il n’'est guère de vérité chrétienne qu'’il n’'ait traitée, l'’exposant toujours avec un large et lumineux bon sens, ne s’'attachant exclusivement à aucune école, ni à aucune opinion particulière, mais développant dans sa plénitude l'’enseignement traditionnel de l’Église. Certaines questions toutefois, questions rendues de son temps plus actuelles par la lutte du catholicisme en France contre les protestants, les jansénistes, les quiétistes et les libertins, l’'ont particulièrement occupé, comme il convenait à la nature de son éloquence essentiellement pratique et adaptée aux besoins présents de ses auditeurs.

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 16:29
Vous trouverez un (premier) sermon de Bourdaloue sur la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, commentant cette parole du Sauveur aux femmes de Jérusalem : ne pleurez pas sur moi, mais sur vous-mêmes.

Cette méditation nous aidera certainement à faire de ce temps de douleur un temps de conversion.

Voici donc le
Premier sermon de Bourdaloue sur la Passion de Jésus-Christ.

Sainte lecture, sainte semaine.

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 12:25

 

La première moitié (entière, si j’'ose dire) du second chapitre du livre du R.P. Guérard des Lauriers sur le nouvel ordo missæ est disponible. Le quart du manuscrit (environ) est donc mis en ligne : 100 pages de manuscrit ont donné 62 pages au format A4. Le tout constituera donc un dossier de 250 pages, auxquelles il faudra probablement ajouter un ensemble de notes explicatives.

Attention, le fichier chapitre 2 – première partie porte la même adresse URL que le fichier qui ne comportait que la moitié de cette moitié : il le remplace donc.

Rappel.

L'’introduction est disponible sur ce fichier-ci ;

le chapitre premier est disponible sur ce fichier-là.
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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 11:15
La mise au net du livre du R.P. Guérard des Lauriers avance à petits pas, et j’'espère pouvoir livrer la première moitié (autonome) du chapitre 2 avant les jours saints.

En attendant, en préparation à cette lecture ardue et pour vous faire patienter (!), je vous livre la transcription de l’'
article de la Pensée catholique n°122 paru en 1969, article qui analyse l’'Institutio generalis du nouveau missel.

Cet article est signé par « un groupe de théologiens », mais le style inimitable trahit l'’auteur ; d’'ailleurs le R.P. Guérard des Lauriers en a revendiqué la paternité dans la déclaration qu'’il fit en 1970 et qui fut publiée dans
Itinéraires n°146. On la trouvera ci-dessous.

Cet article de la
Pensée catholique présente un double intérêt : celui de son contenu théologique – très dense et profond – et celui de sa date : il témoigne que dès l’'origine le novus ordo missæ a été contesté, non pas de façon épidermique ou accidentelle, mais bien de façon réfléchie et compétente, dans sa constitution même.

Déclaration par M.-L. Guérard des Lauriers, O. P.

La supplique qu’'ont adressée au Pape les Cardinaux Ottaviani et Bacci à propos du nouvel Ordo missæ est maintenant bien connue.
Elle appartient au passé et à l'’histoire.
Elle ne laisse pas, cependant, d’'appartenir au présent.
Les circonstances, et je le crois, par elles, la Providence m’'ont induit jusqu'’à présent à conserver l’'anonymat. Mû par la profonde conviction qu'’il suffit de restaurer la juste expression de la Vérité, pour que resplendisse, persuasive, la lumière de la « très sainte Foi », j’'ai apporté une collaboration décidée à la rédaction du « Breve Esame Critico ». En accord avec d’'autres théologiens, j'’ai développé (
Pensée catholique, n°122) l’'aspect doctrinal des considérants contenus dans le « Breve Esame ».
J'’ai osé espérer qu'’éclairer suffirait.

Des circonstances nouvelles, et, par elles, je le crois, derechef la Providence m'’inclinent impérieusement à témoigner personnellement de ce que j’'ai exprimé objectivement.
Je pense surtout au désarroi que provoque, en de très nombreux prêtres et fidèles, une « doctrine insolite que l’'instinct de la foi estime spontanément suspecte, sans pour autant réussir à en discriminer l’'errance » ; l’'observation de S. Thomas reçoit actuellement une éclatante confirmation.

Je déclare donc que les arguments développés dans les deux études précitées n'’ont pas seulement pour moi une valeur théorétique. Ils établissent que
c’'est précisément dans l’'ordre pratique que le nouvel Ordo missæ et l’'Institutio generalis qui en est le commentaire officiel constituent pour le moins un écart, un « faux pas » hors la ligne dont le Concile de Trente a fixé les normes, et cela définitivement, « ad perpetuam rei memoriam ».
Y a-t-il vraiment un « pas » ? Ce « pas » (?) n'’est-il qu'’apparent, faux en son origine obscurément, comme il est faux en son aboutissant manifestement ? J’'aime à le supposer. Je ne l’'examine pas. D’'autres l’'ont fait, et bien fait. Ce « pseudo pas » (?) est-il rectifié par des « discours » ou par des commentaires, si autorisés soient-ils ? Il n’'en est rien. Les discours se succèdent au fil des jours, ils passent. La Constitution apostolique
Missale Romanum se réfère à la Constitution apostolique de S. Pie V Quo primum. Celle-ci est-elle abrogée par celle-là ? On en discute. Je ne le pense pas. Quoi qu'’il en soit, au regard de la multitude, à tort ou à raison, la Constitution apostolique Missale Romanum est revêtue du prestige de la loi. À ce titre, en fait et pour l'’opinion, elle demeure.

La supplique des deux Cardinaux appartient donc bien au présent.
Je souscris
sans réserve à tous les termes de cette supplique, en particulier à l’'affirmation suivante : « Come dimostra sufficientemente il pur breve esame critico allegato… il Novus Ordo missæ … rappresenta sia nel suo insieme come nei particolari, un impressionante allontanamento dalla teologia cattolica della Santa Messa, quale fù formolata nella Sessione XXII del Concilio Tridentino, il quale, fissando definitivamente i “canoni” del rito, eresse una barriera invalicabile contro qualunque eresia che intaccasse l'’integrità del Mistero. »
En conséquence, je déclare ne pas pouvoir utiliser le nouvel
Ordo missæ.

11 février 1970. M.-L. Guérard des Lauriers, O. P.

Pour ce temps de la Passion, l’'article du R.P. rappelle – de façon opportune et méditative – l’'identité entre la sainte Messe et le sacrifice de la Croix.
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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 16:40
Une nouvelle mise en forme de la biographie de Garcia Moreno est disponible en consultation ou en téléchargement. Vous avez donc le choix entre :

1. Format A4 feuille à feuille (216 pages).

2. Format A4 en 11 cahiers de 20 pages (qu’il faut donc imprimer sur papier A3, en « paysage » et en recto verso) :
Cahiers 1 à 4 ;
Cahiers 5 à 7 ;
Cahiers 8 et 9 ;
Cahiers 10 et 11.

Enfin, une image de Don Gabriel Garcia Moreno est disponible.
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